Un handicap, quel qu’il soit, ne doit pas constituer un obstacle à la pratique d’une activité sportive. Si vous souhaitez accroître vos performances physiques, ou tout simplement prendre soin de votre organisme, cet article vous est dédié !
Bien connaître sa maladie, demander conseil auprès d’un spécialiste
Avant toute chose, il est important de collecter le plus d’informations sur votre handicap pour mieux appréhender le choix de votre activité sportive. À titre d’information, il existe 5 types de handicap : sensoriel, moteur, mental, psychique et les maladies invalidantes. Pour illustrer cette dernière catégorie, il faut savoir qu’une personne peut être considérée comme invalide dans une discipline donnée dans un sport donné. Par exemple, une personne dépourvue de ses bras ne sera pas en mesure de pratiquer ni le volley-ball, ni le basket-ball.
Si tel est le cas, il faut visiter la revue des différents types de sports adaptés aux personnes en situation de handicap.
La consultation d’un médecin ou un kinésithérapeute doit également être considérée comme une priorité, car cela permet de savoir si vous êtes apte à pratiquer la discipline de votre choix. De nos jours, il est aussi possible de se faire assister par des coachs sportifs. Si ces accompagnateurs proposent généralement leur service via leur propre site web ou sur les réseaux sociaux, ils peuvent aussi être approchés à travers les clubs ou les associations sportives s’occupant des personnes handicapées dans chaque département.
Se renseigner auprès des autorités compétentes
La FFH ou Fédération française handisport est une structure chargée de gérer et de développer les activités sportives ou physiques des personnes présentant des déficiences motrices, auditives ou visuelles. Créée en 1954, elle est reconnue d’utilité publique en 1983.
La principale mission de cette fédération est de proposer une activité sportive adaptée à toute personne présentant un handicap. Il serait donc logique de faire appel directement à ses services si vous souhaitez obtenir une assistance particulière. Cet organisme accueille des milliers de pratiquants chaque année, et il faut savoir que son programme est orienté sur des points extrêmement précis et variés :recrutement et fidélisation du pratiquant, soutien et accompagnement des disciplines handisport, formations des animateurs et des formateurs, etc.
Pour faciliter votre intégration, sachez que la fédération handisport collabore avec plusieurs centres spécialisés ou de clubs de sport établis dans toutes les régions de France.
Surmonter l’auto-censure
Seulement 6% des handicapés établis en France font du sport. Il y a plusieurs raisons qui peuvent expliquer ce faible taux, mais la première cause et l’auto-censure de la personne intéressée. En effet, plusieurs personnes souffrant de troubles moteurs, sensoriels, visuels ou auditifs ont toujours peur du regard des autres, et n’osent même pas sortir de chez elles durant les heures de pointe. Toutefois, il faut aussi reconnaître que même de nos jours, les personnes handicapées font toujours l’objet d’exclusion ou de préjugés dans la société.
Soyons clairs et francs sur ce point : tout citoyen français qu’il soit valide ou présentant un handicap, peut pratiquer le sport de son choix. De plus, l’État s’engage à offrir plus d’assistance à toutes les personnes handicapées victimes d’exclusion, sous toutes ses formes.
Connaître les bienfaits du sport
Le sport n’est pas seulement un hobby, mais il rime aussi avec interaction sociale et bien-être.
En d’autres termes, il permet de faciliter la communication entre la personne handicapée et son entourage. Par exemple lors d’une partie football ou de volley-ball, les joueurs ont l’obligation de communiquer entre eux, car cela contribue à l’intégration d’une personne handicapée au sein de l’équipe.
Ensuite, il faut savoir que le sport aide à améliorer les conditions physiques de la personne infirme. En s’adonnant à des activités sportives spécifiques par exemple, les personnes atteintes de dysfonctionnement moteur peuvent renforcer leurs membres encore fonctionnels.
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Bon à savoir
Nombreuses sont les activités sportives pouvant être pratiquées par les personnes handicapées. En voici quelques exemples :
Le ski alpin handisport ou para ski alpin
La version handisport du ski alpin est très prisée par les personnes handicapées amatrices de sports d’hiver. Pouvant être pratiqué en position assise, et considéré comme un sport paralympique à part entière, il compte de nombreux adeptes à travers le monde. Les pratiquants de cette discipline utilisent divers équipements en fonction de leur handicap : le fauteuil-ski, l’unisiki, le dualski.
Le basket fauteuil
La version handisport du basket-ball se pratique sur une chaise roulante. Apparu au début des années 1950, il fait partie des disciplines handisport les plus populaires du moment. Devenu sport paralympique depuis 1960, le basket fauteuil est le domaine de prédilection de quelques grandes nations comme les États-Unis, la France, le Canada ou l’Australie.
La natation handisport
Au-delà de ses vertus thérapeutiques, la natation handisport est également considérée comme l’une des activités de rééducation les plus efficaces destinées aux personnes souffrant de handicaps physiques ou mentaux. En France, des compétitions nationales sont organisées tous les ans.
De nos jours, des champions de natation handisport comme Teresa Perales, Philippe Croizon, Théo Curin, ou Nathalie du Toit œuvrent pour la promotion de la discipline dans les associations sportives dédiés aux personnes handicapées.